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Apocalypse : 12 scénarios crédibles pour la fin du monde (et les chances qu’ils arrivent).

Apocalypse : 12 scénarios crédibles pour la fin du monde (et les chances qu’ils arrivent).

L’éruption d’un super-volcan

Un super-volcan pourrait détruire l’humanité © Rainer Albiez – Fotolia.com
  • Risque sur un siècle : 0,00003% soit une chance sur 3 000 000

Il y a 525 millions d’années, 95 % des espèces marines et 70 % des espèces vivant sur les continents ont disparu. En cause, selon les études les plus récentes : un super-volcan né en Sibérie. Plus près de nous, l’éruption – classique – du Mont Pinatubo (Philippines – 1991) a refroidi la température de 0,5°C sur l’ensemble de la Terre en raison des particules projetées dans l’atmosphère. C’est bien ce danger qui serait le plus meurtrier en cas d’explosion ultra violente (qui se produit tous les 30 000 ans, selon les spécialistes). L’agriculture pourrait être touchée, menaçant l’approvisionnement en vivres et générant de l’instabilité politique, selon l’étude de la Global Challenges Foundation

La dissémination d’une pandémie globale

La contagion pourrait être accélérée par la densification de nos villes © Black Mamba – Fotolia.com
  • Risque sur un siècle : 0,0001% soit une chance sur 1 000 000

D’Ebola au Sida, en passant par la grippe, ces maladies existent déjà. La possibilité d’une épidémie de très grande ampleur, rappelant la Peste noire ou la grippe espagnole ne doit pas être écartée. D’abord parce que les pathogènes apparaissent ou évoluent : un nouvel agent pourrait par exemple combiner l’aspect incurable d’Ebola et la facilité de transmission du rhume. Notre mode de vie pourrait encore accélérer la pandémie. D’un côté, les progrès de l’hygiène et de la médecine limitent les conséquences. Mais d’un autre côté, la rapidité des moyens de transport et la densification de la population dans les grandes villes multiplient les risques de contamination.

L’impact d’un astéroïde géant

Les chances sont plus faibles que prévu © Elenarts – Fotolia.com
  • Risque sur un siècle : 0,00013 % soit une chance sur 700 000

En moyenne, un astéroïde de 5 km de diamètre tombe sur la Terre tous les 20 millions d’années. Or, une collision avec un caillou de cette taille représente une explosion 100 000 fois plus grande que la bombe la plus puissante ayant explosé sur Terre. L’impact détruirait d’ores-et-déjà une zone de la taille des Pays-Bas. Mais le gros des décès proviendrait de la projection de particules dans l’atmosphère. Celles-ci obscurciraient l’atmosphère, détruisant des récoltes qui sont déjà distribuées selon des critères inégalitaires. Le chaos politique, social et migratoire est à prévoir. Néanmoins, les dernières estimations prouvent qu’une telle collision est moins probable qu’on le pensait.

L’effondrement de notre système

Un évènement mineur peut mettre en danger l’humanité © cylonphotoft – Fotolia.com
  • Risque sur un siècle : inconnu

Dans ce scénario, l’économie, voire l’ensemble de notre système, seraient brisés de l’intérieur. Aujourd’hui, notre mode de vie est fondé sur les systèmes et non l’autosuffisance. En clair, sur le fait que l’on compte sur quelqu’un d’autre pour nous apporter notre nourriture, nos vêtements, etc, en échange d’argent. Si un facteur venait à poser problème (crise financière, approvisionnement de matières premières rompu, coupure majeure d’électricité…), l’ensemble de nos habitudes et de notre société ne tiendrait qu’à un fil. La cause de départ pourrait être amplifiée par le manque de circulation de la monnaie, les monocultures agricoles ou l’irruption de la violence.

Une guerre nucléaire

L’hypothèse d’une guerre nucléaire n’est pas à exclure selon la Global Challenges Foundation © Twindesigner – Fotolia.com
  • Risque sur un siècle : 0,005% soit une chance sur 20 000

Bien que la possibilité ait décru depuis la fin de la Guerre froide entre les Etats-Unis et l’Union soviétique, une apocalypse nucléaire n’est pas à exclure. Le risque réside d’abord dans le conflit, accidentel ou prémédité, aboutissant à la destruction de villes et de régions entières. L’autre danger est celui de « l’hiver nucléaire » qui suivrait. La présence de particules dans la stratosphère, projetées par l’explosion d’une arme nucléaire moderne, pourrait faire descendre la température du globe de plusieurs degrés. C’est sans doute cela qui causerait le plus de décès. Le changement climatique entraînerait des famines de masse et l’effondrement d’Etats.

Un pouvoir politique défaillant

Le chaos être la cause ou la conséquence d’un dérèglement politique selon les experts © annaav – Fotolia.com
  • Risque sur un siècle : inconnu

Il ne faut jamais sous-estimer le rôle des politiques… Ainsi, la Global Challenges Foundation prend en compte une catastrophe induite par une mauvaise gouvernance. Parmi les déclinaisons possibles : l’établissement d’une dictature mondiale, l’utilisation de la technologie pour surveiller les populations, la multiplication des conflits entre Etats, l’impossibilité pour les Etats de s’entendre sur un problème réclamant une solution globale comme le réchauffement climatique, etc. Mais le risque de délabrement politique pourrait aussi être une conséquence d’autres risques comme une pandémie. De ces perturbations pourraient également naître de nouveaux types de pouvoir politique. Reste à savoir si le bien commun sera leur objectif…

Un changement climatique extrême

Les estimations de réchauffement climatique pourraient être démenties… vers le haut ! © f9photos – Fotolia.com
  • Risque sur un siècle : 0,01 %, soit une chance sur 10 000

Rien ne prouve que le réchauffement planétaire se limite à 1°C ou 2°C d’ici la fin de ce siècle, comme l’estiment la plupart des prévisions. Des cercles vicieux de réchauffement pourraient se mettre en place. Par exemple, la libération dans l’atmosphère du méthane emprisonné sous les glaces des pôles ou la destruction de la forêt amazonienne auraient pour effet de faire grimper la température moyenne de 4 à 6 degrés par rapport aux niveaux préindustriels. Des niveaux qui endommageraient l’agriculture des régions tempérées, confrontées à un redoutable changement climatique. L’attribution des terres exploitables ou l’incapacité à nourrir des pays serait également un facteur de conflit.

Le dérapage des nanotechnologies

Pour l’heure, les applications des nanotechnologies demeurent hypothétiques © Elena Pankova – Fotolia.com
  • Risque sur un siècle : 0,01 % soit une chance sur 10 000

Encore un domaine où le progrès pourrait poser des questions éthiques… voire mettre en danger l’humanité. Les nanotechnologies, qui étudient la fabrication industrielle d’objets ou de systèmes à l’échelle moléculaire ou atomique, sont particulièrement prometteuses. Mais cette révolution pourrait mener à la production d’armes nucléaires microscopiques ou de systèmes de surveillance de masse. Ces machines pourraient également se reproduire sans intervention humaine, envahissant l’environnement sans contrôle préalable. Un scénario cauchemar qui pourrait mener à l’effondrement de la civilisation en cas d’impact sur la production alimentaire ou de course à l’armement.

Une catastrophe écologique

La nature de la catastrophe étant imprécise, le risque demeure difficile à évaluer © Ruud Morijn – Fotolia.com
  • Risque sur un siècle : inconnu

Ceux qui s’inquiètent de la disparition des abeilles ont peut-être raison. Selon la Global Challenges Foundation, le risque d’assister à un effondrement de notre écosystème est réel, d’autant que le nombre d’extinctions d’espèces n’a jamais été aussi important. Si la technologie peut limiter les risques de disparition de la civilisation au plan global, la destruction d’un écosystème local pourrait déjà avoir des conséquences politiques et migratoires majeures. Le rapport explique : « Le risque d’extinction est possible si l’après-catastrophe divise et diminue le nombre d’humains de manière si importante que tout retour en arrière devient impossible, avant que l’humanité ne succombe à d’autres risques (changement climatique, pandémie…) ».

Le détournement de la biologie

Les risques sont comparables à ceux d’une pandémie majeure ou d’un réchauffement climatique © Sashkin – Fotolia.com
  • Risque sur un siècle : 0,01 % soit une chance sur 10 000

C’est une chance mais ça pourrait aussi être une malédiction. La biologie synthétique est un axe de recherche très prometteur. Il s’agit de reconstruire des systèmes biologiques artificiels (cellule…) pour mieux comprendre leur fonctionnement, voire pour créer des organismes capables de nous soigner. Mais que se passerait-t-il si, volontairement ou non, de nouveaux agents pathogènes sortaient des laboratoires ? La GCF insiste sur les possibilités de voir cette technologie utilisée à des fins militaires ou encore d’assister à la libération de cellules dangereuses pour nos moyens de subsistances (comme le riz, qui constitue 20 % de l’ensemble des calories consommées dans le monde).

La grande inconnue ?

Le « cygne noir », évènement inconnu et inédit dans l’histoire de l’humanité, nous menace chaque jour… © David Steele – Fotolia.com
  • Risque sur un siècle : 0,1 % soit une chance sur 1 000

Ce n’est pas parce qu’on le connaît pas qu’un risque n’existe pas. Le philosophe Nassim Nicholas Taleb résume : si l’on ne croise pendant une certaine durée que des cygnes blancs, on finit par croire que tous les cygnes sont blancs… Jusqu’au jour où l’on croise un cygne noir. Nous ne sommes donc pas à l’abri de croiser un phénomène jamais vu. La GFC donne des pistes : la création d’un polluant rendant les humains stériles, l’aspiration de la Terre par un trou noir, la création d’un univers virtuel suffisamment addictif pour que l’humanité se laisse mourir, l’impact de l’arrivée d’extraterrestres sur notre civilisation… Et bien sûr, une infinité de situations que nous ne sommes pas en mesure d’imaginer, puisqu’elles sont inédites.

La domination de l’intelligence artificielle

Les intelligences artificielles vont peut-être bientôt prendre votre place © Tatiana Shepeleva – Fotolia.com
  • Risque : entre 0 et 10 %

Le scientifique Steven Hawkins en est persuadé : « Le développement d’une intelligence artificielle complète pourrait sonner la fin de l’humanité. Elle pourrait devenir autonome et se réinventer à un rythme de plus en plus rapide. Les humains, limités par la lenteur de leur évolution biologique, ne pourraient pas rivaliser ». La Global Challenges Foundation détaille les conséquences possibles : explosion du chômage, crash de l’économie, désordre politique, course aux armements ou collaboration entre intelligences artificielles et éventuellement utilisation des technologies contre les humains… Les incertitudes demeurent immenses, mais la GCF estime jusqu’à 10 % le risque de destruction de l’humanité d’ici 100 ans !

excellent dossier de http://www.linternaute.com/

 

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