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comprendre les phases de la Lune…

comprendre les phases de la Lune…

En astronomie, la phase de la Lune ou, moins communément, phase lunaire désigne une portion de Lune illuminée par le Soleil et vue à partir de la Terre. Cette dernière correspond à la partie de la Lune orientée à la fois vers la Terre et vers le Soleil. Puisque la Lune se déplace en orbite autour de la Terre, les phases lunaires changent d’une journée à l’autre, complétant un cycle au bout d’une lunaison, d’une durée d’environ 29,5 jours. La Lune présentant toujours la même face envers la Terre et son orbite étant peu inclinée, les phases lunaires présentent à peu près toujours les mêmes parties de la Lune d’un cycle à l’autre.

Il existe quatre phases lunaires principales, délimitées chacune par quatre points caractéristiques de l’apparence lunaire :

  • la nouvelle lune ou lune nouvelle1 : la Lune et le Soleil sont en conjonction par rapport à la Terre2,3,4 ; la Lune se trouve exactement entre le Soleil et la Terre ; elle n’apparaît donc pas dans le ciel de nuit, mais en journée et seule sa face cachée est illuminée ;
  • le premier croissant, où la surface éclairée augmente à chaque jour jusqu’au premier quartier, dans l’hémisphère nord elle prend la forme d’une parenthèse de fin, « ) » ;
  • le premier quartier5,6 : la Lune est en quadrature4 Est2 ; il s’agit d’une demi-Lune ; dans l’hémisphère nord, elle est visible comme la panse d’un « p » (premier) ;
  • la lune gibbeuse croissante ;
  • la pleine lune ou lune pleine7 : la Lune et le Soleil sont en opposition par rapport à la Terre2,8,4 ; la face visible est alors entièrement éclairée ;
  • la lune gibbeuse décroissante ;
  • le dernier quartier5,6 : la Lune est en quadrature4 ouest2 ; il s’agit également d’une demi-Lune dans l’hémisphère nord, on la voit comme la panse d’un « d » (dernier) ;
  • le dernier croissant, où la surface éclairée diminue à chaque jour jusqu’à la nouvelle lune suivante ; dans l’hémisphère nord, elle prend alors la forme d’une parenthèse ouvrante, « (« .

Il est possible de décrire la phase au moyen d’une quantité appelée âge de la lune9. Il s’agit du temps écoulé depuis l’instant de la dernière nouvelle lune, généralement exprimé en jour solaire. L’âge de la lune permet ainsi, notamment, de repérer la position approximative du terminateur au cours d’une lunaison. Il est également utilisé comme base de différents types de calendriers lunaires.

Bien que la partie éclairée de la Lune visible à partir de la Terre soit la même partout à sa surface, l’orientation de cette dernière par rapport à l’horizon donne un aspect différent à la Lune selon la latitude de l’observateur10,11.

Positions par rapport au Soleil

Les phases de la Lune découlent du fait que la moitié illuminée de la Lune est vue sous différents angles à partir de la Terre. Ainsi, contrairement à certaines croyances, les phases ne sont pas causées par l’ombre de la Terre sur la Lune12,13. Ces phases dépendent des positions relatives du Soleil, de la Lune et de la Terre : la Lune est pleine (elle apparaît alors comme un disque) quand elle est alignée avec le Soleil à son opposé par rapport à la Terre, et elle devient invisible (nouvelle Lune) quand elle est alignée avec le Soleil du même côté par rapport à la Terre.

Pendant que la Lune orbite autour de la Terre, elle « décroît » et la surface illuminée par le Soleil diminue. Cela continue jusqu’à ce que la Lune disparaisse totalement lors de la nouvelle Lune, lorsqu’elle est située entre la Terre et le Soleil et que donc la moitié illuminée ne peut être vue à partir de la Terre.

{\frac  {1}{{\frac  {1}{27,322}}-{\frac  {1}{365,25}}}}

La durée moyenne d’une lunaison est de 29 jours 12 heures 44 minutes et 2,9 secondes, soit environ 29,53 jours (plus précisément 1 1 27 , 322 − 1 365 , 25 {\displaystyle {\frac {1}{{\frac {1}{27,322}}-{\frac {1}{365,25}}}}} si on applique la formule découverte par Copernic). C’est la période synodique de la Lune. Cette durée est plus longue que le temps qu’il faut à la Lune pour faire un tour autour de la Terre, sa période orbitale (ou période sidérale) de 27,322 jours, car durant ce laps de temps la Terre s’est aussi déplacée autour du Soleil (c’est précisément le sens de la formule de Copernic ci-dessus).

Le côté éclairé de la Lune indique la direction du Soleil. Pour un observateur terrien, la Lune se « déplace » moins rapidement dans le ciel que le Soleil. À partir de la nouvelle lune, elle prend environ 50 minutes de retard à chaque jour (les 24 heures d’un jour divisées par les 29,53 jours de lunaison). Lors des premières phases, elle suit le Soleil et se couche peu de temps après ce dernier. Au fur et à mesure que les jours passent, la Lune se lève de plus en plus tard. Environ deux semaines après la nouvelle lune, elle est à l’opposé du Soleil et elle est pleine. Une semaine plus tard, la Lune est « rattrapée » par le Soleil. À partir du dernier quartier, elle se lève de plus en plus tôt le matin, pour finalement se lever en même temps que le Soleil lors de la nouvelle lune suivante.

Lorsque la Lune est vieille ou jeune, c’est-à-dire lorsqu’elle n’est qu’à quelques jours avant ou après la nouvelle lune, on peut voir la partie obscure de son disque, qui brille d’un faible éclat grisâtre : c’est la lumière cendrée. Ceci est dû à la réflexion de la lumière terrestre sur la surface lunaire, d’où l’appellation alternative de clair de Terre. En effet, quand la Lune est nouvelle, la Terre est « pleine » pour un observateur lunaire — et la Terre est un objet très lumineux dans le ciel lunaire, car d’une part plus étendu, plus large, et d’autre part, plus réfléchissant que le sombre régolite.

Cycle :

Le cycle de la lunaison est toujours le même et les différentes phases de la Lune se succèdent toujours dans le même ordre :

  • la nouvelle lune (1) : elle se situe en conjonction avec le Soleil et sa face visible n’est pas éclairée directement par lui, mais seulement par la faible réflexion par la Terre de la lumière solaire ; elle n’apparaît pas dans le ciel de nuit mais seulement en journée, alors que sa face obscure est très nettement moins lumineuse que la clarté du jour, diffusée également dans le ciel par l’atmosphère, ce qui la rend difficilement observable ; c’est à cette phase que peut se produire une éclipse solaire, lorsque la lune, presque invisible, s’intercale temporairement entre le Soleil et la Terre et est à proximité d’un nœud ;
  • alors que la Lune est croissante, c’est-à-dire que la proportion de sa surface illuminée visible depuis la Terre augmente, et que sa position dans le ciel, observé à minuit, n’est d’abord pas observable de nuit, puis n’est observable qu’en début de nuit mais pas encore à minuit, puis parcourt le ciel d’ouest vers l’est, en montant depuis son coucher à l’ouest jusqu’à atteindre son zénith, le tout dans une période de deux semaines, les phases sont :
    • le premier croissant (2), qui correspond à sa réapparition dans le ciel nocturne (sous la forme d’un arc en ‘c’ inversé, tel que celui de la lettre ‘p’ minuscule, comme « premier », dans l’hémisphère nord) : la lune n’est facilement visible qu’au tout début de la nuit avant son coucher à l’ouest, peu après celui du Soleil ;
    • le premier quartier (3) : la Lune est en quadrature avec le Soleil (et forme un ‘D’ majuscule rempli dans l’hémisphère nord) ; elle est difficile à observer lors de son lever à l’est en mi-journée, à cause de la clarté atmosphérique, mais s’observe facilement assez haut dans le ciel vers la fin de l’après-midi, on l’observe le mieux à son zénith lors du coucher du soleil, et encore très facilement pendant toute la première moitié de la nuit, jusqu’à son coucher à l’ouest vers minuit ;
    • la lune gibbeuse (bossue) croissante (4). À cette période, la Lune est au 3/4 pleine et arrondie comme par une bosse, mais elle se couche et disparaît, à l’ouest, trois heures avant le lever du Soleil ;

La pleine lune, le 27 septembre 2004 à 22h.

  • la pleine lune (5) : elle est maintenant en opposition avec le Soleil et sa face visible est entièrement éclairée par lui ; si l’on observe bien, on peut distinguer les mers lunaires ; c’est lors de cette phase que peut se produire une éclipse lunaire, lorsque la lune, à proximité d’un nœud, traverse l’ombre de la Terre et semble y disparaître ;
  • alors que la Lune est décroissante, c’est-à-dire que la proportion de sa surface illuminée visible depuis la Terre diminue, et que sa position dans le ciel, observé à minuit, parcourt le ciel d’ouest en est, en descendant depuis le zénith jusqu’à son lever à l’est, n’est d’abord plus observable à minuit mais seulement en fin de nuit, puis plus observable du tout la nuit, le tout dans une période de deux semaines, les phases s’inversent :
    • la lune gibbeuse décroissante (6) ;
    • le dernier quartier (7) : la Lune est en quadrature avec le Soleil (et forme un ‘D’ inversé majuscule rempli dans l’hémisphère nord) ;
    • le dernier croissant (8), qui correspond à sa disparition dans le ciel nocturne (dans l’hémisphère nord, elle forme un arc en ‘c’ tel que celui de la lettre ‘d’ minuscule, comme « dernier » ou « décroissant »).

En anglais, on utilise parfois le terme old moon (vieille lune) pour désigner la nouvelle lune à la fin d’un cycle ; on utilise aussi le terme half-moon pour désigner le premier et le dernier quartier ; enfin on utilise parfois le terme dark moon (lune noire/sombre) pour désigner la nouvelle lune, le terme new moon désigne alors le moment où le premier croissant devient visible.

Le cycle lunaire est parfois comparé au cycle des quatre saisons du climat tempéré, avec les nouvelle et pleine lunes comparées aux solstices d’hiver et d’été, et les premier et dernier quartiers comparés aux équinoxes de printemps et d’automne.

https://fr.wikipedia.org

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